Tour d’horizon de boutures facilement réalisables, toute l’année.
Durant le premier confinement, il faisait très beau et tout était réuni pour consacrer un peu de temps au jardinage. Sauf que toutes les jardineries étaient fermées. Le drame ! Alors je me suis mise à faire tout un cheptel de boutures simples, sans hormone de croissance ni autre technique tarabiscotée. Je vous emmène faire un petit tour du balcon ?
Le Crassula, la reine des plantes grasses
Ici, on parle du Crassula ovata ou Arbre de Jade, une variété de succulente originaire d’Afrique du Sud. C’est un petit arbuste aux feuilles épaisses et très vertes car toutes les réserves d’eau de la plante y sont stockées. Lorsque l’exposition au soleil est soutenue, l’extrémité de ses feuilles prend une teinte rouge.
Pour la bouturer, rien de plus simple : on prélève une tige de la plante à la base de son tronc ou d’une tige étant elle-même déjà bien robuste et on la plante dans la terre. Un peu d’eau, de la patience et petit Crassula deviendra grand !

L’Aloé Vera, l’inratable
L’Aloé Vera fait également partie de la grande famille des succulentes. Elle possède de nombreuses vertus, c’est pourquoi on la retrouve très souvent dans la composition des produits cosmétiques.
Rien de plus simple pour démultiplier une Aloé Vera car elle le fait seule ! Ainsi, il suffit de prélever les rejets, les planter dans un pot avec de la terre, arroser un peu et laisser faire la nature. L’Aloé ci-dessous est elle-même issue d’un rejet d’une plante mère.

Crédit photo : Maman Lyonnaise
Misère, misère, c’est toujours sur les pauvres gens que tu t’acharnes obstinément !
L’ami Coluche n’avait de cesse de le répéter ! Heureusement, bouturer la Misère ne nous appauvrira pas plus ! Tradescantia zebrina est son nom scientifique mais elle est plus communément appelée Misère car elle pousse facilement et peut devenir assez envahissante si elle n’est pas contenue. Son feuillage particulier présente des zébrures pourpres et argentées.
Pour la démultiplier, rien de plus simple : on prélève une tige de la plante mère et on la plante dans la terre en arrosant un peu. Le temps fera le reste !

L’Arum
L’Arum est une plante à rhizomes, herbacée et pérenne. Elle se démultiplie assez facilement : il suffit de la dépoter et de couper le rhizome en deux voire trois parties selon la taille du rhizome d’origine. Replanter les rhizomes dans un terreau nouveau en arrosant généreusement car c’est un plante très gourmande d’eau et le tour est joué !

Le Papyrus
De son nom scientifique Cyperus Papyrus, les tiges du Papyrus étaient autrefois utilisées comme matière première pour fabriquer le papier qui porte son nom. On le trouvait d’ailleurs sur les rives du Nil. C’est donc une plante des marais qui a besoin de beaucoup d’eau. Tellement qu’il est recommandé de laisser le pot baigner continuellement dans l’eau.
Pour bouturer le Papyrus, c’est très simple : prélever une tige ayant une tête bien verte et la plonger dans un verre d’eau, la tête en bas. Au bout de quelques jours, on va voir apparaître des racines. Il sera temps de planter la tige toujours tête en bas dans la terre, en veillant à garder la terre détrempée.

La monnaie chinoise
Cette plante au nom imprononçable (Pilea Peperomioides) originaire de Chine est très en vogue actuellement, on la voit de plus en plus dans les jardineries et chez les fleuristes. Elle est très facile d’entretien car elle ne demande qu’un peu d’eau et de lumière, son bouturage l’est tout autant.
Tout comme l’Aloé, la Pilea fait des rejets qu’il suffit de prélever et de replanter dans un terreau nouveau et bien irrigué.

J’ai un papyrus dont je fais des boutures régulièrement et depuis quelques mois une monnaie chinoise, je tenterai de replanter un rejet !
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Certains disent qu’il faut mettre le rejet de monnaie chinoise dans l’eau pour qu’il fasse ses racines mais j’ai mis le mien directement dans la terre et il va bien ! Vous me direz quelle méthode vous utilisez ?
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excellent, je les ai toutes, sauf la monnaie de Chine qui a eu trop froid chez moi et qui est morte. Je peux t’ajouter géranium, le mien est incroyable : les boutures que j’ai coupé en décembre me font déjà des fleurs rose alors que c’est juste dans l’eau ! j’au 2 types de misères : une a rayure vert clair et une verte à fleur blanche. je rêve d’une violette 🙂
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Hélas, la misère et la monnaie chinoise ont trépassé… La première n’a pas supporté la canicule l’année dernière (j’avais pourtant tout fait pour que les plantes aient de l’eau pendant les vacances mais…), la seconde n’a pas apprécié (moi non plus d’ailleurs) que ma fille lui arrache ses feuilles 😵. J’en ai récupéré une bouture auprès de mon épicier (on fait du troc de boutures !) et la nouvelle, placée loin des petites mains, se porte bien !
Pour la misère, il faut prospecter autour de toi, quelqu’un doit bien pouvoir te fournir une petite tige du précieux ? Je trouve que les jardineries les vendent extrêmement cher.
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