
La narratrice et son acolyte Isora habitent un petit village des Canaries. On pourrait imaginer un cadre de vie idyllique, il n’en n’est rien. Il y a les paysages de carte postale placardés dans la vitrine de l’agence de voyages et puis il y a l’envers du décor.
Isora croupit dans l’épicerie de sa grand-mère. La narratrice, elle, est bien souvent réquisitionnée pour aider ses parents à faire le ménage dans les hôtels et villas pour vacanciers fortunés.
Quand les deux amies se retrouvent, désoeuvrées, elles déambulent et traînent leurs guêtres telles deux âmes en peine dans le village qui semble être resté coincé dans les années 1950.
Sur le fond, l’auteur livre de manière autobiographique une enfance rude au sein d’un environnement où tout n’est que pauvreté et isolement. La relation des deux personnages est fusionnelle mais toxique. L’une est encore une enfant, l’autre est déjà cette adolescente qui aura basculé trop tôt dans le monde des adultes.
Sur la forme, c’est une fillette qui écrit comme elle parle. Elle raconte ce morceau de vie, usant et abusant d’un style cru et vulgaire qui dérange et laisse circonspect quant au dégoût qu’il suscite. A coups de « shit » (surnom de la narratrice brillamment trouvé par son amie), de « bitch » et autres termes fleuris, ce qui peut au début faire sourire devient une logorrhée insupportable et incompréhensible qui rend ce récit dégoulinant.
Ce n’est pas sans un certain soulagement que j’ai tourné la dernière page de ce roman et c’est vraiment dommage. Comme une délivrance.
Tombée dessus un peu par hasard, je me suis lancée. L’atterrissage a été violent.
Hello Maman Lyonnaise
Pourquoi se faire du mal en lisant ?
Je ne te suivrai donc pas sur cette lecture 😉
Et ta p’tite Boulette, elle va mieux ?
Gros bisous dans le tout gris du ciel
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Coucou !
Une chance que ce livre n’était pas un pavé, je suis arrivée au bout sans trop de peine si ce n’est ce style qui m’est resté en travers.
Le fond était pourtant prometteur, c’est peut-être ce qui m’a fait insister.
Petite Boulette va mieux, elle nous a bien ramené le vilain virus à la maison et l’a gentiment donné à son père. Moi j’ai un rhume mais ça va, je lutte ! Tout à coup de paracetamol !!
Des bisous et belle journée grisou ⛅️
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Hello Maman Lyonnaise
Ce qui est pénible avec la contamination c’est l’isolement 🙄
Quand on bosse, c’est pas évident 🙄
Les maladies d’hiver se sont décalées au printemps mais y’a trop de laisser aller avec les masques.
Les bus/métros sont bondés et de plus en plus de gens n’ont pas de masques 😥
Le temps se met au beau au moins jusqu’à mardi… Mais ton homme va-t-il pouvoir sortir un peu ?
Bises
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Hello !!
On va se tester à nouveau vendredi pour savoir si on peut remettre le nez dehors.
Pour Petite Boulette c’est un peu dur de rester enfermée. Comme il fait très beau, je vais lui mettre une « bassouille » sur le balcon : une bassine, des Tupperware, son arrosoir et elle s’éclate pendant des heures !
Bisous de L. Plein soleil !
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Oh je n’ai pas lu mais il a l’air plein de vérités cachées… Je le note. Belle journée
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L’auteur ne mâche pas ses mots en tout cas ! Tu me diras ce que tu en as pensé ?
Belle journée
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Eh bien tu vois cet article m’a fait un grand plaisir : savoir que j’ai échappé à un tel ennui me rebooste! Autrefois j’étais obligée de m’infliger des lectures affligeantes… Me voici contente de laisser les bouquins sur l’étagère ! La couverture ne présageait rien de bon et le compliment hyperbolique aussi! Tiens, je retourne faire un tour au jardin!
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Tant mieux alors !
Ce qui m’étonne toujours ce sont les critiques qui saluent ce type de style. Tous les goûts sont dans la nature mais quand même, une apologie des élucubrations intestinales (entre autres) de ces deux jeunes filles et en plus en mode vulgaire, cela me surprend. Beurk !
Profites bien de ton jardin 🪴 !
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